Il y a quatre composants principaux directement impliqués dans la puissance et la conduite de la motoneige :

  1. Un moteur, semblable à celui d’une voiture
  2. Un système d’embrayage
  3. Des chenilles
  4. Des skis

Les motoneiges sont également dotées de phares, d’un siège et d’un pare-brise semblables à ceux que l’on trouve sur les motos.

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Les moteurs des motoneiges sont très semblables à ceux des motomarines. Les modèles de tourisme plus lourds ont tendance à utiliser le moteur à quatre temps, tandis que les modèles plus légers et plus sportifs utilisent le moteur à deux temps.

Un moteur d’automobile envoie de la puissance par le biais d’un arbre de transmission, qui fait directement tourner l’essieu et les roues de la voiture. En revanche, le moteur d’une motoneige est relié à un entraînement par chenilles, qui fait tourner les chenilles. Les roues d’une motoneige sont essentiellement de grands engrenages dont les dents sont espacées régulièrement par des trous dans les chenilles. Chaque rotation des engrenages entraîne les chenilles et fait avancer la motoneige. Plus le moteur est rapide, plus les engrenages tournent vite et plus les chenilles se déplacent rapidement.

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Les motoneiges ont également un système d’embrayage qui est essentiellement un type de CVT (Continuously Variable Transmission) à base de poulies. Ce système est constitué de deux poulies, ou embrayages, reliées par une courroie d’entraînement. L’embrayage primaire se trouve sur le vilebrequin du moteur. Un ressort de pression maintient les deux moitiés de l’embrayage primaire séparées lorsque le régime du moteur est faible. Lorsque le moteur commence à accélérer, les poids de l’embrayage génèrent une force centrifuge suffisante pour fermer l’embrayage, permettant à la courroie de se déplacer librement et de transmettre la puissance.

Lorsqu'on monte une côte dans la neige poudreuse profonde, le système d'embrayage maintient le moteur au régime maximal sans passer à un quot;rapport supérieur.quot;

« Lorsqu'on monte une côte dans la neige poudreuse profonde, le système d'embrayage maintient le moteur au régime maximal sans passer à un quot;rapport supérieur.quot;« 

Lorsqu’on monte une pente dans une neige poudreuse profonde, le système d’embrayage maintient le moteur au régime maximal sans passer à une « vitesse » supérieure.
Photo courtoisie de Snowmobile Land Sapporo

L’embrayage secondaire se connecte à l’entraînement des chenilles, qui fait tourner les roues et alimente les chenilles. Un ressort dans l’embrayage secondaire actionne les cames (cales), qui sont sensibles au couple. Lorsque le régime du moteur augmente et que le primaire transmet la puissance, ces cames se resserrent et resserrent la courroie. Le processus se poursuit lorsque la motoneige accélère. Lorsqu’elle atteint sa vitesse maximale, l’embrayage primaire se ferme, faisant passer la courroie à une vitesse supérieure. Comme la motoneige a besoin de moins de puissance pour accélérer qu’elle n’en avait besoin pour démarrer, l’embrayage secondaire s’ouvre.

Contrairement à une transmission manuelle ou automatique, ce système est sans palier et peut aller et venir en douceur entre un nombre infini de « vitesses » selon la vitesse et la quantité de puissance nécessaire. Pour en savoir plus, consultez la rubrique Comment fonctionnent les CVT.

Nous en saurons plus sur les chenilles et sur la façon de diriger une motoneige ensuite.

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