Le fabricant de drones DJI et le fabricant de puces SMIC sont les dernières entreprises chinoises à être ajoutées à une liste noire commerciale américaine.
Au total, 77 entreprises ont été ajoutées à la liste – la plupart d’entre elles étant chinoises.
La liste des entités est établie par le ministère américain du Commerce, et comprend déjà plus de 275 entreprises basées en Chine, dont le géant des télécommunications Huawei.
Cette décision est considérée comme un ultime coup de défi du président américain sortant, Donald Trump, qui a adopté une ligne dure envers la Chine.
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L’administration américaine a déclaré qu’elle avait imposé des contrôles à l’exportation à SMIC pour restreindre son accès à la technologie américaine en raison de ses liens présumés avec l’armée chinoise.
« Nous ajoutons SMIC à la liste des entités principalement parce que nous devons nous assurer que la propriété intellectuelle et les capacités de fabrication américaines ne sont pas utilisées par les clients de SMIC pour continuer à soutenir les efforts de fusion militaro-civile en Chine », a déclaré un haut fonctionnaire du ministère américain du Commerce.
Le fonctionnaire a ajouté que les États-Unis avaient des preuves que SMIC avait travaillé avec l’armée chinoise sur des missiles balistiques à courte et moyenne portée, et des exosquelettes pour les soldats.
SMIC a été fondée en 2000, et est devenue depuis le fabricant de puces le plus important de la Chine continentale.
Les entreprises américaines devront désormais demander une licence spéciale au ministère du Commerce avant d’exporter des marchandises à la firme, ce qui affectera sa capacité à acquérir des matériaux pour produire des puces haut de gamme.
Le gouvernement américain a également ajouté DJI, l’un des plus grands fabricants de drones au monde, à la liste des entités, déclarant qu’il croyait que l’entreprise avait joué un rôle dans les violations des droits de l’homme en Chine.
L’interdiction n’empêche pas les gens d’acheter des drones DJI, mais cela signifie que l’entreprise aura des restrictions placées sur le transfert de toutes les technologies des États-Unis.
Aucune des deux entreprises n’a jusqu’ici commenté la décision américaine.