Alai

Objectif : Le tremblement est le type le plus commun de mouvement involontaire. Cliniquement, le tremblement peut être classé en physiologique, essentiel, dystonique, parkinsonien et psychogène. Le risque de tremblement de la main augmente avec l’âge et peut également être influencé par des maladies comme le diabète. Le diabète de type 1 est la forme auto-immune du diabète et apparaît souvent dans l’enfance.

Contexte : Une femme de 26 ans a été diagnostiquée diabétique de type 1 il y a 20 ans. Depuis lors, elle a reçu de l’insuline. Au fil du temps, la dose d’insuline est augmentée. Elle se plaint d’engourdissements, de picotements et de sensations de brûlure, de crampes, de douleurs, de faiblesse musculaire, de baisse d’humeur. Ces dernières années, elle a commencé à se plaindre de tremblements de la main qui augmentent et limitent ses activités quotidiennes. Elle ne peut pas consommer d’alcool car le tremblement s’aggrave.

Méthodes : Des analyses de laboratoire et hormonales ont été effectuées. Sur le plan neurologique, elle présente une perte des réflexes tendineux, notamment au niveau de la cheville, une perte d’équilibre, de coordination, des paresthésies.

Résultats : On lui a diagnostiqué une polyneuropathie diabétique avec un taux élevé de glucose dans le sang. La cause du tremblement, qui est une polyneuropathie axonale, est constante donc le tremblement ne peut être arrêté en utilisant des b-bloquants, du clonazépam ou de l’alcool.

Conclusions : Le tremblement peut être non seulement associé à une atteinte des ganglions de la base, mais peut aussi être associé à une atteinte périphérique des nerfs (polyneuropathie). Ce type de tremblement est plus constant et ne se prête souvent pas à un traitement médicamenteux.

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Résumés du SMD – https://www.mdsabstracts.org/abstract/insulin-dependent-diabetes-and-hand-tremor/

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