La garde ouverte est typiquement utilisée pour effectuer diverses serrures articulaires et étranglements. Les jambes peuvent être utilisées pour déplacer l’adversaire, et pour créer un effet de levier. La garde ouverte permet à l’adversaire de se lever ou d’essayer de passer la garde, donc cette position est souvent utilisée temporairement pour mettre en place des balayages ou d’autres techniques. La garde ouverte est également un terme général qui englobe un grand nombre de positions de garde où les jambes sont utilisées pour pousser, envelopper ou accrocher l’adversaire sans verrouiller les chevilles ensemble autour d’eux.
Garde papillonEditer
La garde papillon consiste à accrocher les deux jambes avec les chevilles entre les jambes de l’adversaire, contre l’intérieur de ses cuisses. L’adversaire est contrôlé à l’aide de ses jambes et de ses bras. Le levier de la garde papillon permet des balayages puissants. La garde permet également d’élever ou de déséquilibrer l’adversaire et, de ce fait, elle est particulièrement utile pour éviter les dommages et permet des transitions vers d’autres positions dominantes. La technique analogue dans la lutte et la lutte avec prise est appelée double ascenseur.
X-GuardEdit
Le X-guard est une garde ouverte où l’un des combattants est debout et l’autre est sur le dos. Le combattant du bas utilise les jambes pour emmêler l’une des jambes de l’adversaire, ce qui crée des opportunités pour des balayages puissants. La X-guard est souvent utilisée en combinaison avec la garde papillon et la demi-garde. Dans un match de grappling, il s’agit d’une position avantageuse pour le combattant du bas, mais dans un combat général au corps à corps, le combattant du haut peut attaquer avec des stomps ou des coups de pied de football. De même, une utilisation habile de la garde en X peut empêcher l’adversaire de tenter un coup de pied, ou le déséquilibrer s’il lève une jambe. La x-guard a été utilisée en judo avant d’être popularisée par Marcelo Garcia.
Spider GuardEdit
La garde araignée comprend un certain nombre de positions qui consistent toutes à contrôler les bras de l’adversaire tout en utilisant la plante des pieds pour contrôler l’adversaire au niveau des biceps, des hanches, des cuisses ou une combinaison de ceux-ci. Elle est plus efficace lorsque les manches de l’adversaire peuvent être saisies. La garde araignée peut être utilisée pour des balayages et pour mettre en place des verrous articulaires ou des étouffoirs.
Garde JimahivaEdit
La garde Jimahiva (aussi appelée garde jello) est une garde ouverte qui a été utilisée en judo avant d’être popularisée en jiu-jitsu brésilien par Jiminho, qui a eu du succès avec elle en compétition. La garde consiste en une jambe enroulée derrière la jambe de l’adversaire depuis l’extérieur, la cheville est maintenue par une main, et l’autre main saisit une de ses manches. La garde Jimahiva offre un certain nombre de balayages, de transitions et de soumissions, et est plus récemment utilisée en combinaison avec la garde araignée.
Garde en caoutchoucModifier
La garde en caoutchouc est une position qui maintient un adversaire à terre dans votre garde. Des positions similaires ont été vues en judo avant d’être couramment utilisées en jiu-jitsu brésilien par Nino Schembri, puis popularisées et érigées en système par Eddie Bravo. De nombreuses techniques ont été développées à partir de cette position, notamment les balayages, les soumissions et la défense par la frappe. En utilisant une jambe pour maintenir un adversaire au sol, un bras est libre pour travailler sur les soumissions, les balayages ou pour frapper la tête piégée de l’adversaire.
Garde 50-50Edit
La garde 50-50 (Fifty-fifty) est une position popularisée par Roberto « Gordo » Correa et largement utilisée par les frères Mendes, Rafael et Guilherme Mendes, Bruno Frazzato, Ryan Hall et Ramon Lemos de l’équipe Atos Jiu-Jitsu. Dans d’autres systèmes de grappling comme la lutte avec prise et le sambo, il s’agit d’une forme de contrôle des jambes du type « triangle de la jambe extérieure ». Dans cette position, le combattant en bas croise un triangle sur la jambe de son adversaire, ce qui permet de dominer la jambe tout en laissant les bras libres pour travailler les balayages et les soumissions. Cette position a été fortement critiquée pour son utilisation dans les compétitions où l’utilisation des leglocks est restreinte en raison du potentiel de blocage d’un match lorsque le combattant sur le dessus ne peut pas passer la garde et que le combattant sur le dessous ne peut pas effectuer avec succès un balayage.
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