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La dose quotidienne maximale de diclofénac — un analgésique délivré sur ordonnance — était le traitement le plus efficace contre la douleur et l’invalidité, selon la nouvelle étude. Les chercheurs ont également constaté que le diclofénac était meilleur que les doses maximales d’AINS, y compris l’ibuprofène, le naproxène (Aleve) et le célécoxib (Celebrex).
En plus de ne pas aider la douleur, un expert a souligné que l’acétaminophène peut également être dangereux.
« L’acétaminophène n’est peut-être pas aussi sûr que la plupart des gens le croient : il est connu pour être toxique pour le foie, et une surdose d’acétaminophène est une cause majeure de transplantation du foie », a déclaré le Dr Nicholas Moore. Il est du département de pharmacologie de l’Université de Bordeaux en France. Moore est également le coauteur d’un éditorial de journal d’accompagnement.
« Les AINS sont des analgésiques beaucoup plus efficaces, et les éviter fait courir aux patients le risque d’une surdose d’acétaminophène », a-t-il déclaré.
De nouveaux analgésiques sont nécessaires, mais « les narcotiques ne sont pas un bon choix », a ajouté Moore. Les analgésiques narcotiques prescrits – des médicaments comme l’Oxycontin, le Vicodin et le Percocet – ne sont pas aussi efficaces que les AINS pour les douleurs inflammatoires, a-t-il expliqué. Et le risque de dépendance ou de surdose avec les narcotiques est considérable, a-t-il ajouté.
« Nous devrions également nous pencher sur les anciens médicaments qui ont peut-être été mis au rebut, et peut-être travailler davantage à comprendre le mécanisme d’action de l’acétaminophène pour développer un nouveau médicament plus efficace et moins toxique de la même classe, ou développer de nouvelles classes d’analgésiques », a suggéré M. Moore.