Alai

L’Iran est le 18e pays le plus peuplé du monde, et c’est un acteur majeur de la politique du Moyen-Orient et du monde. Cependant, la plupart des mentions de l’Iran dans les nouvelles se concentrent sur certains des nombreux problèmes auxquels le pays est confronté, tels que son programme nucléaire controversé, son gouvernement non démocratique et sa dure division entre les sexes.

Mais l’Iran, ou la Perse, comme on l’appelait jusqu’en 1935, était autrefois le deuxième plus grand empire de la Terre, dans la seconde moitié du VIe siècle avant notre ère, sa puissance s’était étendue en allant de la vallée de l’Indus à la Grèce du Nord et de l’Asie centrale à l’Égypte, et il a joué un rôle important dans le monde depuis les temps anciens.

L’histoire de l’Iran commence avec l’empire achéménide, qui a débuté au 6e siècle avant notre ère (vers 550) et a duré jusqu’à ce qu’Alexandre le Grand fasse marcher ses armées à travers la Perse en 330 avant notre ère. Cependant, après la chute de ce grand empire, la Perse a continué à être une forte puissance régionale et mondiale, en grande partie grâce à sa position stratégique le long des routes commerciales reliant l’Europe et l’Asie.

Pour cette raison, l’Iran occupe toujours une position influente sur la scène mondiale, en particulier au Moyen-Orient. Mais pour vraiment comprendre ce pays, il est important de se pencher d’abord sur son rôle dans le monde antique. Cette revue de l’histoire de la Perse commence par situer la Perse sur une carte et discuter des origines du peuple perse, puis elle souligne certains des développements clés de l’histoire de la Perse, ainsi que son rôle dans le façonnement du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui.

Où est la Perse ?

La Perse était l’ancien nom du territoire que nous reconnaissons maintenant comme étant la nation moderne de l’Iran. Elle est située juste à l’est du golfe Persique, sur un morceau de terre connu sous le nom de plateau iranien.

La première capitale perse, Pasargades, qui a été fondée quelque part au 7e siècle avant notre ère, est située dans la région actuelle de Fars, qui se trouve dans la partie sud de l’Iran actuel. La Perse désigne donc la région qui entoure immédiatement Pasargades.

D’autres villes, comme Persépolis (ancienne capitale de l’Iran) et Suse, autres capitales perses, ont été fondées plus tard et sont devenues des centres politiques et culturels importants au sein de la Perse. Ces trois villes sont marquées sur la carte ci-dessous par des étoiles rouges, en commençant par Suse au nord, puis Persépolis, et enfin Pasargades.

Cependant, durant l’Antiquité, la Perse aurait englobé presque toute la Mésopotamie, ainsi que des parties de l’Égypte, de la Turquie, de la Grèce, de l’Arménie, du Turkménistan et de l’Afghanistan actuels, entre autres. La carte ci-dessous montre l’étendue de l’Empire perse à son apogée, ainsi que le territoire entourant la capitale qui était la Perse originelle.

Le peuple perse

Les Perses sont un sous-groupe des Iraniens, qui est un groupe ethnolinguistique utilisé pour décrire un large éventail de personnes différentes qui parlaient toutes une variation de la langue iranienne. Les Iraniens ont commencé à vivre dans la région qui est aujourd’hui l’Iran très probablement au 10e siècle avant notre ère, et on pense qu’ils étaient les descendants de certains groupes aryens vivant en Europe du Nord.

La langue iranienne fait partie du groupe des langues indo-européennes, qui relie diverses langues comme l’hindi, l’espagnol, l’allemand, le français, le punjab et bien d’autres.

De nos jours, nous entendons par peuple persan ceux qui parlent le persan, souvent appelé farsi, et/ou qui s’identifient au mode de vie persan. Plus de la moitié de la population de l’Iran est persane, ce qui représente environ 25 millions de personnes, mais on peut trouver des Persans vivant dans toute l’Asie occidentale, plus précisément en Afghanistan, au Tadjikistan, en Ouzbékistan et en Azerbaïdjan. En fait, certaines des figures les plus éminentes de l’histoire persane sont venues de régions extérieures à la région connue sous le nom de Perse.

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L’empire achéménide

L’une des principales raisons pour lesquelles nous considérons la Perse comme une partie importante de l’histoire ancienne, ainsi que moderne, est l’empire achéménide, qui était la première dynastie de la Perse, et aussi celle qui a aidé la Perse à conquérir l’un des plus grands empires de l’histoire.

L’Empire achéménide a commencé lorsque le roi Cyrus II (l’arrière-arrière-petit-fils du premier roi perse, Achéménès)qui sera plus tard connu sous le nom de Cyrus le Grand, le roi achéménide du 5e siècle de l’Empire perse, a uni les différentes tribus perses vivant sur le plateau iranien. Lorsqu’il a été couronné roi de Perse en 559 avant notre ère, Cyrus II n’était guère plus qu’un chef de tribu du peuple Parsua (Perse) qui vivait dans le sud de l’Iran actuel.

Il a immédiatement fait la guerre aux Mèdes, un peuple ethniquement similaire qui avait construit un puissant royaume dans tout le nord et l’ouest de l’Iran, le Turkménistan et l’Afghanistan, et ils ont été conquis en 550 avant notre ère. Par la suite, Cyrus le Grand a immédiatement jeté son dévolu sur les autres grandes puissances de la région, principalement la Lydie, située dans l’actuelle Turquie, et la Babylonie, qui détenait le territoire situé entre le Tigre et l’Euphrate, connu sous le nom de Mésopotamie.

En 547 avant notre ère, Cyrus le Grand avait subjugué ces deux puissants royaumes, et les Perses sont devenus la force dominante du monde antique. Cyrus le Grand ne ressemblait à aucun autre empereur perse car il faisait preuve de clémence envers les villes et les royaumes qu’il conquérait. Il était connu pour épargner la vie d’un roi vaincu afin que le roi puisse guider Cyrus le Grand pour gouverner avec succès les sujets des captifs.

Cyrus le Grand respectait les coutumes et les religions des terres qu’il a conquises. En fait, ce qui est décrit dans la bible comme « l’édit de restauration » (Isiah 45 : 1) a été fait par Cyrus le Grand. L’édit a eu un héritage durable dans la foi juive.

Son fils, Cambyses II, qui est devenu le roi perse en 525 avant notre ère, a réussi à étendre l’Empire perse en Égypte et en Libye, ainsi que dans certaines parties de la Grèce.

L’ascension de Darius I

Lorsque Cambyses II est mort en 522 avant notre ère, seulement sept ans après être devenu roi, il n’avait pas d’héritier. Une brève crise de succession s’ensuivit, et elle aboutit au couronnement de Darius Ier, également appelé Darius le Grand,qui revendiquait une parenté avec Cambyses et la lignée royale par un lointain ancêtre. Quelque temps entre son couronnement et sa mort, Darius le Grand a laissé sur le mont Behistun (actuellement dans l’ouest de l’Iran) un relief monumental trilingue, écrit en élamite, en vieux perse et en babylonien. L’inscription commence par une brève autobiographie comprenant son ascendance et sa lignée. L’ascension au trône de Darius le Grand marque un moment important dans l’histoire de l’Empire perse pour trois raisons :

1. Il a inauguré l’ère des satrapes perses. Il s’agissait essentiellement de gouverneurs régionaux qui avaient un pouvoir extraordinaire. Le succès de ces institutions, ainsi que l’engagement de l’Empire perse à construire des routes et à lever des armées, est ce qui a aidé les Perses à rester la force dominante dans la région pendant si longtemps.
2. Elle a lancé la guerre gréco-persane. Ce conflit, qui a duré environ 50 ans, a joué un rôle majeur dans l’histoire de l’Empire perse, en grande partie parce qu’il a mis fin à leurs tentatives d’expansion vers l’ouest par la Grèce.
3. Suse est devenue la capitale perse. Située plus au nord que Persépolis et Pasargades, Suse a été choisie pour être la capitale de l’Empire perse parce qu’elle était reliée à la route du roi, également construite par Darius Ier, ce qui permettait au monarque perse de se déplacer plus facilement et de gouverner son empire.

La guerre gréco-persane

Lorsque Darius Ier prend le pouvoir en tant que roi perse en 522 avant notre ère, il passe la plupart de son temps à consolider les acquis de ses prédécesseurs. Cependant, à la fin du 6e siècle avant notre ère, il a commencé à chercher des moyens d’étendre l’Empire perse, et la Grèce était une cible naturelle. Sa riche culture et son manque relatif de cohésion politique en faisaient un prix tentant.

Darius Ier tenta la première invasion perse de la Grèce avec le soutien d’un tyran grec, Aristagoras, mais leur attaque échoua lamentablement. Aristagoras, craignant que ses compatriotes grecs ne cherchent à se venger et que Darius Ier ne tente de le punir, encouragea les Grecs vivant dans la Turquie sous contrôle perse à se révolter contre Darius Ier, ce qu’ils firent. Ces révoltes, qui ont été connues sous le nom de révolte ionienne, ont eu lieu entre 499 et 493 avant notre ère, et elles se sont terminées par le sac par les Grecs de la capitale régionale perse de Sardes.

Enragé par cette rébellion, Darius Ier décide de lancer une invasion à grande échelle de la Grèce. Il rassembla une flotte d’Égyptiens et de Phéniciens, et convoqua ses armées de tous les coins de l’empire. Il envoya sa flotte à travers la mer Égée vers Athènes et l’Érythrée, et ils atteignirent l’Érythrée, la brûlant entièrement.

Cependant, son armée a été arrêtée avant qu’elle ne puisse atteindre la Grèce continentale, et l’armée grecque, bien qu’en infériorité numérique, a réussi à gagner la bataille décisive de Marathon en 490 avant notre ère. Cela mit effectivement fin à l’attaque perse, et celle-ci fut officiellement stoppée lorsque Darius Ier mourut en 487 avant notre ère.

La montée de Xerxès et la bataille des Thermopyles

Xerxès est peut-être l’un des personnages les plus connus de l’Antiquité. Il était célèbre pour son goût pour les harems, et son arrogance était connue dans tout le pays. Xerxès était le « dieu roi », et tous ceux qui se présentaient sur son chemin devaient s’incliner.

Cependant, lorsque Xerxès est arrivé au pouvoir, il n’était pas particulièrement intéressé par la conquête de nouveaux territoires. Il a passé la première partie de son temps en tant qu’empereur à consolider son royaume. Pendant cette période, les révoltes étaient fréquentes et occupaient la majeure partie du temps du roi. Mais en 480 avant Jésus-Christ, cela avait changé.

Convaincu par certains de ses conseillers que la Grèce doit mourir, Xerxès a convoqué l’une des plus grandes armées jamais vues. Selon certaines estimations, elle comptait 180 000 hommes. Il a également rassemblé une flotte d’Égyptiens et de Phéniciens, l’objectif étant de marcher sur Athènes et peut-être même sur Sparte, afin de mettre les Grecs complètement sous son contrôle.

Dans un premier temps, il connut un certain succès. Il réussit à contourner la côte thrace (le territoire au nord de la mer Égée) et à marcher sur le continent grec, ce que Darius Ier n’avait pas réussi à faire.

Cependant, des défaites clés contre la force dirigée par les Spartiates à la bataille des Thermopyles (l’intrigue du film 300), et contre la marine dirigée par les Athéniens à Platée et Mycale, ont mis fin à l’invasion perse une fois pour toutes. Consultez la carte ci-dessous pour en savoir plus sur les mouvements perses en Grèce sous Xerxès.

Chronologie de l’histoire perse après Xerxès

Après le règne de Xerxès, l’Empire perse entre dans une période de déclin relatif. Voici une liste des rois perses qui ont suivi Xerxès ainsi que certains de leurs accomplissements :

• Artaxerxès I (vers 467-424 avant notre ère) a continué à combattre les Grecs jusqu’en 450 avant notre ère. La plupart de ces batailles, cependant, ont eu lieu en Égypte, où la Ligue Delienne dirigée par les Athéniens soutenait des rébellions destinées à renverser la domination perse. Il contribua à négocier la paix de Callias, qui mit fin à un conflit d’un demi-siècle entre les Grecs et les Perses.
• Artaxerxès II (vers 412-358 avant notre ère) prit le pouvoir en Perse pendant une période de grande instabilité. Douze ans se sont écoulés entre la mort d’Artaxerxès I et le couronnement d’Artaxerxès II, et ce en raison d’un manque de clarté sur l’identité de l’héritier légitime. La guerre et la rébellion ont défini cette période, et ont également défini le règne d’Artaxerxès II. La majeure partie de l’empire perse était en danger, et si Artaxerxès II a réussi à mater la plupart des rébellions et à rétablir l’ordre, il a perdu le contrôle de l’Égypte.
• Artaxerxès III (vers 358-338 avant notre ère) a présidé à la dernière résistance de la Perse. Il parvint à ramener une fois de plus l’Égypte sous la domination perse, et il remporta également des victoires en Asie Mineure (Turquie actuelle), ce qui lui permit de s’assurer le contrôle de la région. Cependant, il avait été forcé de reconnaître un traité avec les Grecs qui protégeait leur souveraineté, et cela allait préparer le terrain pour la disparition ultime de la Perse.
• Artaxerxès IV, Darius III et Artaxerxès V (vers 338-330 avant notre ère) étaient les trois derniers rois de l’Empire achéménide, et ils ont régné sur des troubles intenses. Artaxerxès IV n’a été roi que pendant deux ans avant d’être tué au combat. Son prédécesseur, Darius III, n’a duré que 6 ans avant d’être tué par Artaxerxès V, également connu sous le nom de Bessus. Darius III a affronté un certain Alexandre III de Macédoine à la bataille de Gaugamela, où il a échoué lamentablement. Artaxerxes V a été tué un an plus tard par Alexandre III , également connu sous le nom d’Alexandre le Grand, ce qui a soumis les Perses aux Grecs et a mis fin à ce chapitre de l’histoire perse.

Religion perse : Zoroastrisme

Aujourd’hui, la principale religion en Iran est l’islam, plus précisément l’islam chiite. Cependant, cela n’a pas toujours été le cas. Pendant la majeure partie de l’histoire de la Perse, la religion principale était le zoroastrisme, qui est considéré comme la première religion monothéiste du monde.

Elle doit son nom à Zoroastre, qui était un prophète qui a commencé à répandre ses croyances à partir du 10e siècle avant notre ère. A l’époque de l’empire achéménide, le zoroastrisme était profondément ancré dans la culture perse, et il est devenu la religion officielle de l’empire sous Artaxerxès II (vers 412 avant notre ère).

Les racines du zoroastrisme remontent aux anciennes religions païennes du peuple aryen, mais beaucoup de ses principes centraux sont similaires à ceux des principales religions monothéistes actuelles.

Pour commencer, le zoroastrisme est axé sur le concept de dualité, ce qui signifie qu’il voit le monde comme étant enfermé dans une lutte entre le bien et le mal, et que la fin des temps viendra avec le triomphe éventuel du bien.

Le dieu principal du zoroastrisme est Ahura Mazda, qui se traduit par « Seigneur sage ». On croit qu’il se manifeste à travers des entités divines, qui sont similaires aux saints dans le christianisme. Ahura Mazda n’a pas de mal en lui, et son devoir principal est d’aider l’humanité à vaincre les forces du mal.

En général, le zoroastrisme a trois principes centraux :

1. Humata, Hukhta, Huvarshta, qui se traduisent par de bonnes pensées, de bonnes paroles, de bonnes actions
2. Il n’y a qu’un seul chemin, le chemin de la Vérité
3. Faites la bonne chose parce que c’est juste, et vous verrez des récompenses plus tard

Après l’émergence de l’Islam, le zoroastrisme a été opprimé, et ses adeptes ont diminué. Aujourd’hui, on estime qu’il y a environ 200 000 zoroastriens encore pratiquants, principalement en Iran et en Inde.

Dans la culture populaire, le zoroastrisme a fait plusieurs apparitions. Le livre du philosophe allemand Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, s’inspire largement de cette foi, et plus récemment, Freddie Mercury, le chanteur leader du groupe de rock Queen, a grandi dans un foyer de zoroastriens pratiquants.

L’empire perse après les Achéménides : Les dynasties parthe et sassanide

Après la chute de la dynastie achéménide, les Perses sont tombés au second plan de l’histoire ancienne. Ils sont devenus une partie de l’empire d’Alexandre le Grand. Alexandre le Grand a conçu sa campagne contre l’empire achéménide comme une riposte patriotique pour l’invasion ratée de la Perse sur le continent grec un siècle plus tôt. Un grand incendie s’est déclaré pendant le séjour d’Alexandre le Grand à Persépolis. Certains historiens affirment qu’il s’agissait d’un signe de vengeance pour l’incendie de l’Acropole d’Athènes par les Perses un siècle plus tôt. L’influence d’Alexandre en Perse est tombée en 240 avant J.-C., et les Perses sont devenus des vassaux de l’Empire séleucide. .

Cependant, cela ne dure pas longtemps, et les Perses redeviennent autonomes sous la famille royale des Parthes, qui placent leur capitale dans le nord-est de l’Iran.

Ils parvinrent à réaliser de modestes gains territoriaux, mais leur principale réussite fut de ramener Persépolis, Pasargades et Suse (la capitale perse sous Darius Ier) sous le contrôle des Perses. Cependant, les Parthes étaient contemporains des Romains, ce qui a sérieusement entravé leur capacité à étendre leur influence.

Les Parthes ont régné pendant une période de 400 ans, puis ils ont cédé la place aux Sassanides, qui sont arrivés au pouvoir vers 224 de notre ère. La chute de Rome signifiait qu’il y avait des territoires à gagner, et les Sassanides se sont fréquemment battus avec l’empire romain d’Orient, qui est finalement devenu l’empire byzantin.

À un moment donné, ils ont assiégé Constantinople et annexé le territoire byzantin, bien qu’il ne soit pas clair dans quelle mesure ils ont pu réellement contrôler ces terres. Malgré cela, les Sassanides ont réussi à étendre considérablement l’empire perse. La carte ci-dessous montre l’étendue de leur expansion impériale.

La culture perse pendant la dynastie sassanide

Peut-être que la chose la plus importante à ressortir de ces deux périodes de l’histoire perse est que la Perse s’est établie comme un centre culturel du monde antique. Cela est dû en grande partie à sa géographie, qui lui a permis de servir de point de commerce clé entre l’Europe et l’Asie.

Pendant cette période, les peintures, les sculptures et les textiles décoratifs (tapis et tapisseries) persans sont devenus des marchandises chaudes dans le monde entier, ce qui a alimenté la croissance de ces industries.

Beaucoup d’entre nous sont conscients du prestige des tapis persans, et c’est à cette époque que cela devient un élément clé du mode de vie persan. Beaucoup affirment également que l’art issu de la dynastie sassanide est un précurseur de l’art musulman, qui deviendra l’une des traditions artistiques les plus influentes du monde entier.

La dynastie safavide

Après la chute de la dynastie sassanide vers 651 de notre ère, les Perses font partie du monde musulman. Leur religion, le zoroastrisme, a été supprimée et ils ont été forcés de reconnaître le califat musulman qui a été installé pour gouverner la Perse. L’empire arabe finira par tomber, mais l’islam reste la religion dominante dans la région jusqu’à aujourd’hui.

Les Perses reprennent le contrôle de leur territoire en 1501 avec l’ascension de la dynastie safavide. Leur principale réalisation au cours de cette période a été de fortifier la frontière perse avec l’Empire ottoman, ce qui a contribué à sécuriser le territoire qui est maintenant l’Iran.

La dynastie safavide, avec les Ottomans et les Moghols en Inde, était l’un des empires de la poudre à canon. Leur maîtrise de cette technologie les a aidés à devenir et à rester une force dominante dans la région.

La dynastie Qajar

La dynastie Safavide a duré jusqu’en 1736 lorsque les Russes et les Ottomans se sont associés pour renverser les Perses et diviser leur territoire. À ce moment-là, la Compagnie hollandaise des Indes orientales, ainsi que la marine britannique, ont également commencé à s’ingérer dans la région, réduisant la puissance perse et conduisant à son effondrement.

Cependant, les Perses ont réussi à rebondir et à revendiquer la souveraineté sur leur propre territoire sous la dynastie Qajar, qui a accédé au pouvoir en 1789. La famille Qajar a contribué à créer les frontières de l’Iran que nous voyons aujourd’hui, et elle a également promulgué des politiques qui ont conduit à la modernisation et à l’industrialisation de l’Iran.

Mais ils ont été fortement critiqués pour la façon dont ils ont succombé aux puissances étrangères, principalement les Britanniques et les Russes, et on soutient qu’une grande partie du sentiment anti-occidental en Iran a ses racines dans ce moment de l’histoire. La plupart du commerce de l’Iran était contrôlé par quelqu’un d’autre que l’Iran, et cela a considérablement limité leur capacité à accroître leur influence.

La famille Qajar existe encore aujourd’hui, mais elle n’a aucun pouvoir. Ils ont été contraints de se convertir en une monarchie constitutionnelle dans les années 1920, qui a duré jusqu’à l’instauration de la démocratie lors de la révolution iranienne de 1977.

Quand la Perse est-elle devenue l’Iran ?

La Perse est devenue l’Iran en 1935 lorsque le gouvernement de la Perse a demandé à tous les autres pays de commencer à utiliser le nom Iran, qui est le mot pour Perse dans la langue perse. On pense que cela pourrait être le résultat des liens iraniens avec l’Allemagne nazie, qui aurait soutenu ce nom plus nationaliste par rapport à un nom techniquement étranger.

Conclusion

L’histoire persane est longue et complexe. Cependant, il ne fait aucun doute que les Perses sont l’une des grandes histoires de l’humanité. Ils sont partis de pratiquement rien au 7e siècle avant notre ère pour aller contrôler l’un des plus grands empires du monde, et ils ont réussi à survivre jusqu’à aujourd’hui en tant que nation moderne de l’Iran. Le pays est toujours une puissance régionale dans l’actuel Moyen-Orient et en Asie centrale. Seul le temps nous dira ce que les Perses ont encore à ajouter à l’histoire du monde.

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Le sac de Constantinople

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