D’après un article (en pdf) From Banneker to Best : Some Stellar Careers In Astronomy and Astrophysics, un article sur les astronomes noirs par Robert Fikes : En étudiant l’alignement de dix-neuf mégalithes près du lac Turkana au Kenya, dans la vallée du Rift, une région habitée par les anciens Cushites, les archéologues ont conclu que, entre autres choses, ces colonnes de basalte ont servi d’outils d’observation astronomique et qu’elles ont joué un rôle clé dans l’établissement du calendrier Borana, vers 300 avant Jésus-Christ. Ce calendrier stellaire-lunaire est encore utilisé aujourd’hui par le peuple pastoral Borana du sud de l’Éthiopie et du nord du Kenya. Et bien que l’acquisition de la connaissance de l’existence du système stellaire Sirius par le peuple Dogon du Mali ait fait l’objet d’un débat animé, opposant les partisans de l’afrocentrisme aux sceptiques eurocentriques, le point qui est généralement négligé est l’importance vitale de l’examen des cieux pour les sociétés préindustrielles d’un bout à l’autre du continent qui s’appuyaient sur les étoiles pour déterminer les cycles saisonniers, le calendrier des festivals et des rituels, la plantation et la récolte des cultures, et les intervalles d’accouplement.
Aujourd’hui (2002), seuls 16 des 3 302 physiciens titulaires d’un doctorat dans les laboratoires nationaux américains sont noirs. Dans ces pages web, nous dressons le profil de ces astronomes modernes de la diaspora africaine.