Historiquement, le terme » sujet humain » désignait en grande partie une personne participant à une recherche médicale, psychologique ou autre liée à la santé. Pourtant, le terme peut s’appliquer à un large éventail de recherches en dehors de ces domaines. Quel que soit le type de recherche, d’importants problèmes éthiques peuvent surgir si des participants humains sont impliqués.
Un concept éthique clé associé à la recherche sur les sujets humains est appelé « consentement éclairé ». Le consentement éclairé comporte trois composantes fondamentales :
- les sujets à qui l’on demande de participer à une recherche doivent être correctement informés des avantages et des risques qui peuvent être associés à la recherche ;
- les sujets ne doivent pas être contraints de prendre des décisions concernant leur participation à la recherche, ni être forcés de rester dans la recherche s’ils décident de s’en retirer ; et
- les sujets doivent être compétents pour prendre des décisions concernant leur participation à la recherche, ce qui est en partie déterminé par leur âge et leur capacité mentale.
En général, chacun des trois éléments doit être satisfait avant qu’un être humain ne soit enrôlé dans une recherche. Au minimum, les chercheurs doivent discuter du protocole de recherche avec les sujets potentiels. Habituellement, ils doivent également fournir aux participants un formulaire de consentement, un document qui est censé expliquer la recherche proposée de façon claire et détaillée.
Lorsqu’ils effectuent des recherches sur des sujets humains, il est essentiel que les chercheurs connaissent les principes éthiques définis dans le rapport Belmont. Ces principes sont : le respect des personnes, la bienfaisance et la justice.
Conformément à la réglementation fédérale, chaque établissement qui reçoit des fonds fédéraux pour la recherche sur des sujets humains doit avoir au moins un comité d’examen institutionnel (IRB). Un IRB est chargé d’examiner les mérites scientifiques, juridiques et éthiques d’un protocole de recherche sur des sujets humains avant le début de la recherche et pendant que la recherche est en cours.
Les chercheurs doivent vérifier auprès d’un IRB avant de procéder à un protocole impliquant des participants humains, afin de s’assurer que ces participants sont protégés de manière adéquate.