Le récepteur des cellules T (TCR) est une molécule hétérodimérique avec un seul site de liaison à l’antigène, et une cellule T donnée exprime l’un des deux types de TCR. Les cellules exprimant le TCRαβ sont appelées cellules T αβ, tandis que les cellules exprimant le TCRγδ sont appelées cellules T γδ. Le TCRαβ reconnaît les peptides liés au CMH de classe I ou II, tandis que le TCR γδ reconnaît les antigènes non traités. La transduction du signal du TCR est médiée par le complexe CD3 associé contenant l’ITAM. Les deux chaînes d’un TCR possèdent une région variable avec quatre régions hypervariables déterminant la complémentarité (CDR). Au sein de l’hétérodimère, ces régions forment un site qui se lie au CMHp correspondant et qui peut également réagir de manière croisée avec une petite collection de CMHp très similaires. La CDR3 est particulièrement importante pour la liaison TCR-peptide. Les loci TCRA, TCRB, TCRG et TCRD contiennent de multiples segments de gènes V, D et J et un ou deux exons C. Comme dans le cas des loci d’immunoglobuline, un exon V complet est créé par recombinaison V(D)J, et ce réarrangement du gène est nécessaire pour l’assemblage d’un gène TCR fonctionnel. Les différents loci TCR sont réarrangés dans un ordre strict lié au développement des cellules T. Le changement d’isotype et l’hypermutation somatique ne se produisent pas dans les cellules T, mais la diversité jonctionnelle est élevée, ce qui augmente le répertoire du TCR. Les cellules T αβ expriment des molécules coréceptrices CD4 ou CD8 qui se lient à une région non polymorphe du CMH de classe II ou I, respectivement, pour augmenter l’adhésion cellule T-APC et faciliter l’activation des cellules T.

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