Approximativement 10 % des femmes verront leurs eaux se rompre avant le début du travail. Cela signifie que les 90 % restants devront faire face au choix d’une amniotomie (rupture artificielle du sac amniotique) ou de voir leurs membranes se rompre d’elles-mêmes (rupture spontanée de la membrane, ou SPOM). Pourquoi est-ce que j’aborde ce sujet ? Nikita, une de mes amies doulas, a récemment assisté à un accouchement où il y a eu un grand débat sur la question de savoir si et quand la mère devait faire rompre ses membranes par son médecin. Après beaucoup de temps et de discussions, la cliente a opté pour cette procédure. Elle a eu la chance d’être accompagnée d’une doula bien informée qui lui a expliqué les avantages et les inconvénients d’une telle intervention. Pour ceux qui veulent aller de l’avant par eux-mêmes, voici les raisons pour lesquelles vous pouvez souhaiter ou non une amniotomie. Qu’est-ce qu’une amniotomie ? Également connue sous le nom d’AROM, il s’agit d’une procédure visant à rompre artificiellement les membranes ou à « rompre les eaux ». Cette intervention ne doit être tentée que par votre prestataire de soins. Pour ce faire, votre prestataire de soins insère un crochet amniotique (qui ressemble à une aiguille de crochet) dans le vagin pour perforer le sac amniotique. Pourquoi cette intervention est-elle pratiquée ? Il y a plusieurs raisons pour lesquelles un prestataire de soins peut choisir de rompre les membranes de la mère : *Cela permet au prestataire de soins d’insérer un moniteur fœtal interne s’il estime que le moniteur fœtal externe ne donne pas une lecture précise. *Si la détresse fœtale est préoccupante, cela permet au prestataire d’observer le liquide amniotique pour voir s’il y a du méconium (une substance épaisse ressemblant à du goudron qui tapisse les intestins du futur bébé). *Pour faire progresser la dilatation : Sans la flaque de liquide qui entoure le bébé, on pense que le bébé peut descendre plus profondément dans le bassin et exercer une pression plus directe sur le col de l’utérus, ce qui augmente la dilatation. *Cela peut aider à faire avancer le travail en stimulant des contractions utérines plus fortes. Si c’est le cas, il est également important de tenir compte du calendrier que le prestataire de soins utilise pour juger de la nécessité d' »accélérer les choses ». Selon l’Organisation mondiale de la santé, une première maman dont le travail dure plus de 18 heures est considérée comme étant en travail prolongé. Si la mère n’est en travail que depuis six ou huit heures, il n’est peut-être pas nécessaire de la pousser plus vite que son corps n’est prêt à bouger. J’ai conseillé à mes clients doulas d’utiliser un AROM dans deux scénarios différents. Le premier scénario est celui où le prestataire de soins donne à la mère en travail deux options : commencer le Pitocin ou rompre les eaux. Selon l’état d’avancement du travail de la mère, la rupture des eaux peut être un bon moyen d’éviter l’utilisation de Pitocin et d’aider la mère à adopter un rythme de travail plus régulier. (Si l’utilisation de Pitocin et une amniotomie sont toutes deux des interventions, le Pitocin tend à nécessiter des interventions plus immédiates). Pour lire l’article complet, consultez le New York Family Magazine (http://www.newyorkfamily.com/the-amniotomy-question/)

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